Articles consacrés à l’archéologie dans les actes des congrès

Bref résumé des articles consacrés à l’archéologie et publiés dans les actes des congrès Géopolymère : Geopolymer 2005 et Géopolymère ‘99.

Geopolymer 2005

Pierre synthétique de l’Égypte antique et de la Mésopotamie

fabrication de lave synthétique et de basalte synthétique, et interprétation de la stèle Irtysen C-14 (2000 av. J.-C.)

Dans la stèle C-14 du Musée du Louvre datant de 2.000 av. J.-C., le sculpteur Irtysen déclare qu’il ne taille pas les statues mais les réalise en pierre synthétique dans un moule. Le savoir d’Irtysen est à rapprocher de la découverte de basalte synthétique fabriqué à la même époque en Mésopotamie, vers 2.000 av. J.-C. L’artiste broyait différents silicates vitreux pour réaliser des liants géopolymères utilisés pour des objets en pierre. Cette technique fut reproduite sous forme de lave synthétique et de liants géopolymères obtenus dans le cadre du projet de recherche européenne GEOCISTEM. Les laves synthétiques du Geocistem sont identiques en composition avec les basaltes synthétiques Mésopotamiens et ont été fabriqué à la même température de 1200°C.

Pourquoi les carreaux de faïences bleues égyptiennes de Djoser ne sont pas bleues?

Fabrication des carreaux de faïences bleues de Djoser à des températures aussi basses de 250°C?

Plus de 30.000 carreaux de faïence émaillée ont été trouvées dans le complexe funéraire de Djoser à Saqqarah (IIIe Dynastie). Il est frappant de constater que, contrairement à leur appellation générique de faïence bleue égyptienne, ces émaux ne sont pas tous bleus, mais au contraire gris, noir, bleu-vert et même beige, que nous avons reproduits à l’aide d’un procédé géopolymèrique d’auto-émaillage par efflorescence à la modeste température de 250-350°C.

Dernières analyses des pierres de pyramide prouvant la théorie de J. Davidovits

A) Analyses PIXE, PIGE et RMN ;
B) Observations au microscope électronique;
C) Synchrotron radiation

Les résumés décrivent les différentes recherches menées par plusieurs équipes de scientifiques qui utilisent des méthodes d’analyse particulières qui chacune, prise séparément, démontre le caractère artificiel des pierres de pyramide d’Égypte analysées dans ces études. Ce sont des recherches en cours qui ont déjà été publiées récemment ou sont en cours de publication dans des revues scientifiques internationales de premier plan. Elles seront annoncées dans les NEWS, dès leur publication officielle.

GÉOPOLYMÈRE ‘99

Analogues Archéologiques et stabilité à long terme de matériaux géopolymériques

Depuis les fouilles des ruines Romaines antiques, on sait qu’approximativement 95 % des bétons et des mortiers utilisés dans les constructions Romaines consistent en un ciment de chaux très simple, qui s’est durci lentement par l’action de la précipitation du dioxide de carbone CO2 venant de l’atmosphère. C’est un matériau très tendre qui a été employé essentiellement pour la fabrication de fondations et des bâtiments pour le peuple. Mais pour la construction de leurs “ouvrages d’art”, les architectes Romains n’ont pas hésité à employer des ingrédients plus sophistiqués et onéreux. L’analyse minéralogique conventionnelle ne fournit pas d’explication satisfaisante du mécanisme de durcissement. Suite à une puissante analyse spectrométrique MAS-NMR sur ces ciments archéologiques, on était capable de distinguer deux analogues de ciment géopolymérique Romains archéologiques, datant au 2è siècle ap. J.C..

La Fabrication de Céramique Étrusque (Bucchero Nero) au VII-VIII Siècle av. J.-C

En 1980, 1981, 1982 et 1984 lors des Symposiums sur l’Archéométrie, Joseph Davidovits a montré la possibilité de fabriquer de la céramique par Durcissement Géopolymérique à Basse Température (LTGS) entre 50°C et 500°C. Les résultats obtenus avec le LTGS ont été surprenants et très intéressants du point de vue archéologique. Par exemple dans la fabrication de céramiques dont la surface est couverte d’une couleur noire intense, identique en apparence à de nombreuses céramiques européennes et plus particulièrement les poteries Étrusques du type Bucchero Nero (630 av. J.-C) et Impasto Marrone (650 av. J.-C). La civilisation Étrusque vivait en Italie avant la création de l’Empire Romain (Tarquinia, Cerveteri, Orvieto, Veio, Chiusi).

Ciment Romains Durables et Bétons

Les experts cimentiers s’interrogent aujourd’hui sur la manière de faire un béton durable. En effet, beaucoup de bâtiments en béton antique Romain sont toujours utilisés après plus de 2000 ans. Notre étude linguistique récente et la nouvelle traduction de livre de l’auteur latin Vitruvius “de Architectura” (1er siècle av. J.-C) déclarent que la qualité magnifique du béton Romain est le résultat de la vaste utilisation de mortiers pouzzolaniques artificiels et des bétons. Des mots-clés techniques liés à ces ciments très performants n’ont pas été correctement compris avant que des études linguistiques récentes, ainsi que le développement de ciment géopolymérique, n’éclaircissent la nouvelle interprétation sur ces textes. Une courte visite dans trois sites Romains antiques à Rome en Italie, (Colisée, le Panthéon), Trier en Allemagne (les Thermes), Cagliari-Nora en Italie (les Thermes) illustrent l’utilisation de trois différents bétons Romains durables.

Statues synthétiques en pierre faites en 2000 av. J.C. : Déchiffrement de la Stèle d’Irtysen (Louvre C14)

La réputation légendaire de l’Egypte Antique comme maître des arts en pierre parcourt presque l’histoire entière de la civilisation. Durant cette ère, des artefacts en pierre (des vaisselles en pierre dure, des statues) faits de microgrès (schiste métamorphique), diorite et basalte ont été réalises. Lisses et glacés, ces artefacts en pierre, vieux de 4.000 à 5.000 ans, ne portent aucune trace de marques d’outil. La preuve présentée ici, cependant, démontre que les artistes de l’antiquité savaient comment transformer des minerais et des minéraux en un liant minéral pour la production d’artefacts en pierre, comme les statues qui n’ont pas été taillées mais formées plutôt dans des moules, des statues en pierre synthétique. La première preuve vient d’un nouveau déchiffrement de la Stèle C-14 d’Irtysen (datant de 2.000 av. J.C., Musée du Louvre, Paris). La stèle est l’autobiographie du sculpteur Irtysen qui a vécu sous un des Pharaons Mentuhotep, 11è Dynastie. La stèle C-14 du Louvre a été souvent étudiée. Beaucoup d’expressions appartiennent à la technologie de la pierre et leur sens ont été traduits dans le passé en des termes si largement divergents entre eux, qu’il semble évident que les traducteurs n’étaient évidemment pas à même de comprendre la technologie décrite. Selon le sculpteur Irtysen, le moulage en pierre synthétique (en pierre coulée) était une connaissance secrète.

Construction des Grandes Pyramides égyptiennes (2500 av. J.-C) en Pierre Agglomérée. Dernière mise à jour de la Recherche

Dernière mise à jour de la recherche
D’un point de vue géologique, le Plateau de Gizah est un affleurement de la Formation Mokkatam Éocène Moyen. De plus, l’affleurement qui plonge dans l’oued, où les carrières sont placées et aussi la tranchée autour du Sphinx et le corps de Sphinx, consiste en un calcaire tendre marneux abondamment rempli de nummulites avec une relative grande quantité d’argile. La quantité sensible à l’eau, exprimée en poids et en pour cent de pierre, est, de façon saisissante, très élevée, s’étendant entre 5,5 % à 29 %. Il est évident que les constructeurs ont profité des pierres calcaire plus tendres abondamment disponibles. Le matériau boueux délité était prêt pour la ré-agglomération géopolymérique. Peut-être que la plus grande surprise rencontrée dans cette étude concerne le verbe hiéroglyphique décrivant la notion de construire, à savoir khusi (liste Gardiner A34). Le signe khusi représente un homme pilonnant ou tassant un matériau dans un moule. C’est un des hiéroglyphes égyptiens les plus anciens.

La méthode de construction de la Grande Pyramide de Khéops
Basé sur des textes sélectionnés, des illustrations et aussi des faits physiques, géologiques et architecturaux, Prof. Guy Demortier expose dans cet article que la construction avec des blocs extraits, taillés et transportés était une tâche impossible, tandis que la méthode du moulage des blocs de pierre explique toute la procédure. A la lumière de cette analyse, il propose plusieurs preuves soutenant les théories de Davidovits, comme une nouvelle analyse physicochimique sur les petits fragments de la pyramide de Khéops. Il fournit aussi un modèle décrivant comment les moules ont été assemblés et employés dans la production de blocs individuels. Il propose finalement quelques essais simples pour continuer cette étude.

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Les livres de Joseph Davidovits

La liste des livres de Joseph Davidovits est disponible sur son site web personnel www.davidovits.info